Rejoignez les autres personnes du Canada qui protègent les lieux que nous aimons en empêchant la remise en liberté de plantes et d’animaux dans nos paysages et nos cours d’eau.
Ne les relâchez pas - Étapes
Certaines des espèces envahissantes les plus nuisibles proviennent de l’élimination ou de la remise en liberté inappropriée de plantes et d’animaux dans nos paysages et cours d’eau. Les plantes et animaux remis en liberté peuvent propager des maladies, supplanter les espèces indigènes pour y trouver nourriture et espace, et dégrader l’habitat une fois qu’ils se retrouvent dans l’environnement. Il est également illégal d’introduire des espèces dans l’environnement naturel (en savoir plus). Les Canadiens peuvent suivre les étapes ci-dessous pour protéger nos cours d’eau et nos paysages.
- Ne jamais relâcher les plantes et animaux dans la nature ou les cours d’eau
- Assurer que les animaux de compagnie, le bétail et le gibier sont dans un enclos bien fermé
- Trouver des méthodes sécuritaires et non cruelles pour relâcher les plantes et les animaux dans la nature
- Apprendre à identifier les espèces envahissantes communes et les signaler.
Les plantes et animaux sont souvent remis en liberté et se propagent à cause de quelques activités humaines spécifiques, que l’on appelle aussi les voies de propagation. Voir les sections ci-dessous pour obtenir plus de détails et connaitre les pratiques exemplaires pour chaque voie de propagation.
Revenez au débutPosséder un animal de compagnie, un étang ou un aquarium
Propriétaires d’animaux de compagnie, d’aquariums et d’étangs :
Plusieurs des plantes et animaux (lapins, tortues, grenouilles, oiseaux, poissons, crustacés, etc.) achetés comme animal de compagnie ou pour les étangs, aquariums et terrariums ne sont pas des espèces indigènes du Canada et peuvent être porteurs de maladies ou de ravageurs qui se propagent dans les écosystèmes indigènes s’ils sont remis en liberté. Contrairement à une perception répandue, relâcher un animal de compagnie n’est pas une bonne solution – c’est dangereux pour l’environnement, cruel pour votre animal de compagnie et pas adapté aux chaînes alimentaires et à l’environnement canadiens, en plus d’être illégal. Toutefois, certains animaux exotiques sont en mesure de prospérer et se reproduire dans leur nouvel environnement et peuvent réduire les populations indigènes, et déséquilibrer l’écosystème. Même si votre animal de compagnie aquatique est connu pour être indigène dans l’environnement local, il ne doit jamais y être remis en liberté, car cela peut introduire des maladies ou des parasites envahissants dans l’écosystème local. Il est important que les propriétaires d’animal de compagnie prennent le temps de se renseigner sur la durée de vie et les besoins à long terme de leur animal de compagnie avant d’en acheter ou adopter. Il est important que les propriétaires d’animaux de compagnie, d’étangs et d’aquarium suivent les pratiques exemplaires suivantes :
- Ne jamais relâchez dans la nature les animaux de compagnie ou plantes, ni vider les aquariums ou le contenu des jardins d’eau dans les rivières, les fleuves, les lacs ou les égouts pluviaux.
- Retourner : Prenez contact avec le lieu où vous avez acheté l’animal de compagnie et demandez-leur s’ils peuvent le reprendre.
- Faire adopter : Prenez contact avec les centres scientifiques, les zoos ou les aquariums locaux pour savoir s’ils peuvent utiliser l’animal à des fins éducatives.
- Éliminer : Séchez et congelez les plantes aquatiques non désirées et éliminez-les. Pour ceux qui utilisent des poissons-appâts, sachez qu’il est illégal de vider votre seau à appâts, d’évacuer l’eau ou de relâcher les appâts vivants dans un lac, une rivière ou un autre cours d’eau. Vous devez plutôt vider votre seau dans la terre (à 30 mètres de l’eau), et congelez le reste des ménés pour un autre jour.
- Être bienveillant : Si toutes ces méthodes échouent, demandez à un vétérinaire d’euthanasier l’animal sans cruauté, ce qui est plus bienveillant que de le laisser mourir de faim dans la nature ou détruire l’habitat des animaux et plantes indigènes.
Détaillants d’animaux de compagnie, d’aquariums et de bassins :
Devenez un leader en matière de pratiques de vente au détail durables en aidant à protéger nos terres et nos eaux contre les espèces envahissantes nuisibles. Devenez un détaillant reconnu.
Revenez au débutPêche sportive et pêche à la ligne avec appât vivant
Pêche sportive
Relâcher de façon délibérée des poissons de sport sans autorisation dans de nouveaux plans d’eau afin de créer des possibilités de pêche à la ligne est illégal. Les poissons de sport sont souvent des prédateurs et mangeurs opportunistes de grande taille. Cela signifie qu’ils peuvent avoir des répercussions négatives généralisées sur de nombreuses espèces indigènes. Même les espèces qui sont indigènes dans certaines parties du Canada peuvent devenir envahissantes au-delà de leur aire de répartition naturelle.
- Ne jamais transférer des poissons vivants d’un plan d’eau vers un autre
- Signaler les observations d’espèces envahissantes aquatiques à Pêches et Océans Canada ou à votre gouvernement provincial/territorial
- Pour en savoir plus, consultez le site du ministère des Pêches et des Océans du Canada
Pêche à la ligne avec des appâts vivants
Les appâts vivants sont souvent utilisés pour attraper des poissons plus grands lors de la pêche commerciale et récréative. Utiliser des appâts vivants peut entraîner des propagations si l’appât utilisé est une espèce envahissante. Par exemple, les jeunes carpes asiatiques sont souvent confondues avec les ménés locaux. Les pêcheurs à la ligne qui utilisent des appâts vivants ne doivent jamais les jeter, ni le contenu d’un seau à appâts dans un plan d’eau une fois qu’ils ont terminé de pêcher, car cette pratique peut entraîner non seulement l’introduction d’espèces envahissantes aquatiques, mais aussi la propagation de pathogènes ou maladies parmi les poissons indigènes.
- Utiliser plutôt un appât artificiel est une méthode plus sûre lorsque l’on pêche. Rappelez-vous que même les appâts morts ou congelés peuvent véhiculer des maladies.
- Achetez toujours les appâts chez des fournisseurs et suivez les règlements provinciaux et territoriaux en matière d’utilisation d’appât.
- Les règlements sur le mouvement des appâts vivants varient entre les provinces et territoires. Vérifiez toujours les règlements de votre région avant d’utiliser des appâts vivants ou de les déplacer d’un plan d’eau à un autre.
- Éliminez les appâts non utilisés, les poissons morts, les morceaux de poisson et les eaux ou débris des seaux à appâts dans une aire de déchets sécurisée, à 30 mètres au minimum de la côte.
- Pour en savoir plus, consultez le site du ministère des Pêches et des Océans du Canada
Remise en liberté d’aliments vivants
Certaines personnes relâchent volontairement des aliments vivants (p. ex., poisson, crabe, crustacés) obtenus en magasin ou marché de poissons dans la nature, en considérant cela comme un acte de compassion ou de miséricorde. Ceci peut être nuisible pour l’animal remis en liberté (qui pourrait ne pas survivre dans le nouvel environnement) ou pour les espèces indigènes s’il survit et devient envahissant.
- Assurez-vous que tous les aliments que vous achetez soient bien morts avant de quitter le magasin, lorsque cela est approprié.
- Si vous effectuez une remise en liberté par compassion ou miséricorde pour des raisons religieuses ou culturelles, explorez d’autres méthodes comme le bénévolat auprès des sanctuaires fauniques qui relâchent les animaux dans leur environnement naturel.
- Pour en savoir plus, consultez le site du ministère des Pêches et des Océans du Canada
Remise en liberté du bétail et du gibier
Le bétail, les animaux de compagnie des fermes d’agrément et les espèces de gibier (p. ex., les porcs envahissants) peuvent être volontairement remis en liberté, et parfois involontairement lorsque leur enclos n’est pas correctement fermé. Le bétail ou le gibier peuvent propager des maladies à d’autres animaux, notamment d’autres animaux de bétail, devenir un prédateur pour le bétail, les animaux de compagnie et les espèces indigènes, et endommager les biens, les terres agricoles et les habitats.
De nombreuses espèces, comme les sangliers sauvages ou les porcs envahissants ont été introduites lors des décennies précédentes, et se sont depuis échappées de leur enclos avant de se propager dans les régions du Canada. Les dommages agricoles causés aux États-Unis par les porcs envahissants sont estimés à 1,5 milliard $ chaque année.
- Ne jamais relâcher du gibier ou des animaux de bétail dans la nature
- Maintenir le gibier et les animaux de bétail dans un enclos correctement fermé
- Trouver des méthodes sécuritaires et non cruelles pour relâcher les animaux dans la nature
- Signaler les observations d’espèces de gibier dans la nature – Programme « Squeal on Pigs ».
Engagez-vous!
Protégez nos terres et nos cours d’eau contre les espèces envahissantes. Quand vous vous engagez, vous consentez à :
- ne jamais relâcher de plantes et d’animaux dans la nature ou les cours d’eau;
- bien garder les animaux de compagnie et le bétail au sein d’un périmètre donné;
- trouver des solutions sécuritaires et sans cruauté au relâché de plantes et d’animaux dans la nature.
Ne les relâchez pas - Outils
Bibliothèque de ressources
Les ressources ci-dessous sont un exemple des ressources disponibles aux partenaires du programme qui nous aident à mettre en œuvre les messages et ressources « Ne les relâchez pas », notamment des fiches d’information, des autocollants et plus encore. Toutes les ressources seront accessibles en anglais, en français ou en format bilingue.
Visitez notre page « Devenez partenaire » pour obtenir plus de détails!
A venir !
Revenez au débutPrévention contre les espèces envahissantes aquatiques
Les espèces envahissantes aquatiques peuvent être introduites accidentellement ou volontairement dans les eaux canadiennes à cause des activités humaines. Elles peuvent s’établir dans nos cours d’eau et se propager rapidement lorsqu’elles ne rencontrent pas de prédateurs ou de concurrents. En vertu du Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes, il est illégal d’introduire une espèce aquatique dans une étendue d’eau où cette espèce n’est pas indigène, sans autorisation légale fédérale, provinciale ou territoriale.
Ces dernières années, l’introduction et la propagation des espèces envahissantes aquatiques ont été bien plus rapides en raison de la mondialisation, notamment l’accroissement du transport international, des achats en ligne et des déplacements. La prévention est la méthode la plus efficace et économique pour s’occuper des espèces envahissantes aquatiques, notamment la gestion des voies par lesquelles elles arrivent et se propagent dans nos cours d’eau.
Pêches et Océans Canada collabore avec des partenaires dans tout le Canada pour empêcher l’introduction, l’établissement et la propagation des espèces envahissantes aquatiques dans nos cours d’eau.
Apprenez-en davantage sur la prévention des espèces envahissantes aquatiques, et l’utilisation des logos ci-dessous de Pêches et Océans Canada
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